fût réalisée en nous qui ne marchons point selon la chair, mais selon l’esprit. En effet ceux qui sont selon la chair ont le goût des choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’esprit ont le goût des choses de l’esprit ». [12] Il a affirmé que les tendances de la chair aboutissent à la mort et par suite à l’inimitié contre Dieu, et que ceux qui sont dans la chair, c’est-à-dire qui sont asservis à la chair, ne peuvent plaire à Dieu : [13] « Si vous vivez selon la chair, il arrivera que vous mourrez. » Mais que devons-nous entendre par tendances de la chair et vie de la chair, si ce n’est tout ce qu’il a honte d’articuler ? Car même un apôtre aurait nommé toutes les autres œuvres de la chair. [14] De même, tout en rappelant aux Éphésiens leurs fautes passées, il les avertit pour l’avenir : « Nous aussi nous avons vécu comme cela, complaisants à nos désirs charnels et aux voluptés de la chair. » Flétrissant enfin ceux qui s’étaient reniés eux-mêmes, en tant que chrétiens, en s’abandonnant aux œuvres de toutes les impuretés : « Pour vous, dit-il, ce n’est pas ainsi que vous avez été instruits touchant le Christ. » [15] Et il dit encore : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus. » Donc que celui qui jusqu’ici pratiquait l’adultère ne le pratique plus ; que celui qui jusqu’ici forniquait ne fornique plus. Il aurait ajouté cela s’il avait accoutumé d’accorder le pardon à de telles fautes ou s’il avait formellement voulu qu’on l’accordât, lui qui ne voulait pas se souiller même en paroles. [16] « Qu’aucune parole honteuse, dit-il, ne sorte de votre bouche. » Et de même : « Que la fornication et autres impuretés ne soient pas même nommées parmi vous comme il convient à des saints (tant il est loin d’excuser ces fautes). Sachez