Page:Tertullien - De praescriptione haereticorum, trad de Labriolle, 1907.djvu/56

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Frau in den ersten Jahrhunderten der christlicher Kirche, Göttingen, 1902, p. 110 et suiv.

IV, 2-3. Le passage a été imité de près par l’auteur du traité Ad Novatianum (qui est de 253-257/8 : cf. Schanz, Gesch. der röm. Litter., dritter Theil, 2e éd., 1905, p. 395), cap. XIV (Hartel, III, p. 64) : « Praedixerat quidem et Dominus multos esse venturos sub pellibus ovium rapaces lupos ; qui sunt isti rapaces lupi, nisi sensu subdolo conspirantes ad infestandum gregem Christi ? »

IV, 6. Commentaire intéressant de l’oportet haereses esse, dans Mœhler, Die Einheit in der Kirche, p. 175-176. Cf. la traduction de Goyau, Mœhler, 2e éd., Paris, s. d., p. 108 et suiv.

VI, 1. Tertullien écrit ici qu’il faut rejeter l’hérétique post primam correptionem. Plus loin, au chap. XVI, 2, il insiste sur ce fait qu’une seule réprimande suffit : correptionem designans causam haeretici conveniendi, et hoc unam. La leçon ordinaire est μετὰ μίαν καὶ δευτέραν νουθεσίαν. Toutefois, il n’y a pas lieu de mettre ici au compte de Tertullien une altération tendancieuse. On retrouve la leçon donnée par lui chez plusieurs auteurs ecclésiastiques : vg. saint Cyprien, Testim. III, 78 [Hartel, I, 172] ; Ep., LVIIII, 20 [Hartel, II, 689-690] ; saint Ambroise, in Titum, III, 10, etc.

VI, 6. Sur Philoumène, cf. Hilgenfeld, Die Ketzergeschichte des Urchristenthums, Leipzig, 1884,