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Essai de Poem : Défaut

Vers long : débordement aligné à droite


Comment osez-vous me conter

Les pertes que vous avez faites ?

En amour c’est mal débuter,

Et je ne sais que moi qui voulût écouter,

Un pareil conteur de fleurettes.

Ah fi ! diraient nonchalamment

Un tas de chattes précieuses,

Fi ! mes chères, d’un tel amant ;

Car, si j’ose, Tata, vous parler librement,


Chattes aux airs penchés sont les plus amoureuses ;

Malheur chez elles aux matous
Aussi disgraciés que vous.
Pour moi qu’un heureux sort fit naître tendre et sage,

Je vous quitte aisément des solides plaisirs,

Faisons de notre amour un plus galant usage,

 
Il est un charmant badinage




Essai de Poem : indent

Vers long : indentation : 8em


Comment osez-vous me conter
Les pertes que vous avez faites ?
En amour c’est mal débuter,
Et je ne sais que moi qui voulût écouter,
Un pareil conteur de fleurettes.
Ah fi ! diraient nonchalamment
Un tas de chattes précieuses,
Fi ! mes chères, d’un tel amant ;
Car, si j’ose, Tata, vous parler librement,
Chattes aux airs penchés sont les plus amoureuses ;
Malheur chez elles aux matous
Aussi disgraciés que vous.
Pour moi qu’un heureux sort fit naître tendre et sage,
Je vous quitte aisément des solides plaisirs,
Faisons de notre amour un plus galant usage,
 
Il est un charmant badinage




Essai de Poem : LettrineP


Le soir, au bord moussu d’une verte fontaine,
Dans l’ombre du couchant, retenant notre haleine,
Nous nous sommes aimés au plus profond des bois.

Ah ! que j’aime entendre ta voix !


Avec de jolis mots frémissants de tendresse

Qui s’attardent, ainsi qu’une vague caresse,
Tu redis ton amour, Maîtresse de mon choix.

Ah ! que j’aime entendre ta voix !




Essai de Poem : Accolade

Vive la Paix ! La France est aux enchères ;

Demain, bourgeois, vous pourrez regoinfrer.

Bismarck attend au château de Ferrières

Que dans Paris, Thiers lui dise d’entrer.

Favre griffonne un dernier protocole,

Trochu renonce à son plan incompris…

Allons Brébant, tourne la casserole :
Pour un beefsteak, on va vendre Paris.
Bis.





Que font à moi l’Alsace et la Lorraine ?

Dans ces pays, je n’ai ni champ ni bien.

Que le Prussien nous les laisse ou les prenne,

Je m’en bats l’œil, car je n’y perdrais rien.

Plus que Strasbourg, ma table m’intéresse :

Metz ne vaut pas une aile de perdrix ;

Et puis, tout ça fait bouder ma maîtresse…
Pour un beefsteak, messieurs, rendons Paris.
Bis.




Poem : essai de LettrineP image

La petite princesse est un peu fantaisiste ;
Elle parcourt le globe, ajoutant à sa liste
Des chanteurs, des banquiers, des sculpteurs et des lords,
Elle est chercheuse et va quittant, sans nuls remords,
Le galant trop connu, la toilette trop vue.

Dans son esprit fantasque elle passe en revue

Les chemins parcourus et les cœurs captivés ;

Le soir, lisant le nom des nouveaux arrivés

Dans le pays où, reine, elle a posé sa tente :

« Seront-ils gais, » dit-elle avec une voix lente ?

Mais ils ne le sont pas, il faut recommencer,

Fumer des phereslys très forts et puis valser

Dans tous les casinos, de Monte-Carle à Vienne,

En traînant son mouchoir partout, quoi qu’il advienne.

Scherzi de Rubinstein, gavottes du vieux Bach

L’occupent un moment, après quoi vient le bac




Poem : état actuel


Comment osez-vous me conter
Les pertes que vous avez faites ?
En amour c’est mal débuter,
Et je ne sais que moi qui voulût écouter,
Un pareil conteur de fleurettes.
Ah fi ! diraient nonchalamment
Un tas de chattes précieuses,
Fi ! mes chères, d’un tel amant ;
Car, si j’ose, Tata, vous parler librement,

Chattes aux airs penchés sont les plus amoureuses ;
Malheur chez elles aux matous
Aussi disgraciés que vous.
Pour moi qu’un heureux sort fit naître tendre et sage,
Je vous quitte aisément des solides plaisirs,
Faisons de notre amour un plus galant usage,
 
Il est un charmant badinage