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malheur, Sa Majesté ayant bientôt après échangé la couronne terrestre contre celle du ciel, ces mesures si sages et si utiles, ainsi que bien d’autres, furent entièrement abandonnées, ou n’eurent qu’un commencement d’exécution[1]. En même temps, des hommes sans conscience, cupides et perfidement égoïstes, profitant des circonstances favorables et du bas âge du nouveau prince, se mirent, secrètement d’abord, puis au su de tout le monde, à détruire toutes les bonnes institutions, si heureusement commencées ; et même, après l’avénement de l’impératrice Anne, heureusement régnante, ils osèrent renouveler leurs tentatives téméraires, dont on ne voit pas encore le terme[2].