Page:Textes choisis (Leonardo da Vinci, transl. Péladan, 1907).djvu/113

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inventeurs, sinon par la paresse et la commodité des livres, attentifs sans cesse, avec de faux argu- ments, à reprendre leurs maîtres? (F. 27, t>.)

199. — Je dirai que ceux qui étudient seu- lement les auteurs et non les œuvres de la nature sont, en art, les petits-fils et non les fils de cette nature maîtresse des bons auteurs. O profonde sottise de ceux qui blâment les hom- mes d’apprendre directement de la nature, lais- sant là les auteurs disciples de cette même nature.

Donc toi, Xénophon, qui voulais enlever des parties égales d’entiers inégaux, croyant que les restes fussent inégaux, s’ils demeuraient dans la même proportion que d’abord: tu t’es trompé.

200. — Qu’est-ce qu’un élément? il n’est pas au pouvoir de l’homme de définir la quiddité d’aucun élément; mais une grande partie de leurs effets nous est connue. ( C . A. 92, r.)

201. — La proportion non seulement se trouve dans les nombres et mesures, mais aussi dans les sons, poids, temps et lieux, et partout elle règne. (K. 49, r.)

202. — Parmi les études des causes et rai- sons naturelles, celle de la lumière rejoint davantage ses fervents ; parmi les grandes choses des mathématiques, la certitude de la dé- monstration épanouit particulièrement l’esprit des investigateurs.

La perspective donc présida à tous traités et