Page:Textes choisis (Leonardo da Vinci, transl. Péladan, 1907).djvu/132

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Les rayons de sa grandeur et vertu je les réserve au quatrième livre. Mais je m’étonne bien que Socrate blâmât ce corps céleste et qu’il le comparât à une pierre enflammée ; et, certes, qui le punit de telle erreur pèche peu.


Je voudrais avoir des mots qui me servissent à blâmer ceux qui veulent louer et adorer les hommes plutôt que le soleil, ne voyant pas dans l’univers un corps aussi magnifique et d’égale vertu.

Sa lumière éclaire tous les corps célestes qui sont dans l’univers ; toute la vie descend de lui : car la chaleur dans les animaux vivants vient du cœur ; et il n’y a dans l’univers aucune autre chaleur ni lumière, comme je le montrerai dans le livre IV.

Et certes ceux qui ont voulu adorer les hom-