Page:Textes choisis (Leonardo da Vinci, transl. Péladan, 1907).djvu/186

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Il est vrai que les traits du visage montrent en partie la nature de l’homme, ses vices et son tempérament. Mais dans le visage :

a) Les signes qui séparent les joues des lèvres de la bouche et les narines du nez et les trous des yeux sont saillants chez les hommes allègres et toujours riants ; ceux qui ont ces traits peu marqués sont au contraire adonnés à la méditation.

b) Ceux qui ont les parties du visage de grand relief et profondeur sont gens bestiaux, violents et de peu raisonnement.

c) Ceux qui ont des lignes placées entre les sourcils et très accentuées sont irascibles.

d) Ceux qui ont les lignes transversales du front fortement marquées sont des hommes qui se lamentent beaucoup en secret ou en public.

On peut en dire autant de beaucoup de traits.

Mais de la main ? Tu trouveras une grande armée exterminée en une même heure sous l’épée, et aucun n’aura dans sa main les mêmes lignes que l’autre ; il en est de même pour un naufrage. (LU. 292.)

353. — Ô chercheurs du mouvement perpétuel, que vos desseins sont vains que vous poursuivez en semblable recherche. Rejoignez les chercheurs d’or. (R. 1206.)

354. — On ne doit pas désirer l’impossible. (E. 31, v.)