Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/101

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EUCLION, ironiquement.

Tu ne le sais pas ?

STROBILE.

Je n’ai rien pris qui t’appartienne.

EUCLION.

Mais ce qui t’appartient maintenant par le vol, rends-le. Eh bien ?

STROBILE.

Eh bien ?

EUCLION.

Ton vol ne te réussira pas.

STROBILE.

Qu’est-ce que tu as donc ?

EUCLION.

Remets-le-moi.

STROBILE.

Ah ! vraiment, vieillard, tu es accoutumé à ce qu’on te le remette.

EUCLION.

Remets-moi cela, te dis-je. Pas de plaisanterie. Je ne badine pas, moi.

STROBILE.

Qu’exiges-tu que je te remette ? Nomme la chose par son nom. Je jure que je n’ai rien pris, rien touché.

EUCLION.

Voyons tes mains.

STROBILE, montrant une main.

Tiens.

EUCLION.

Montre donc