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LYCONIDE.
Un malheureux.
EUCLION.
Ah ! C’est moi qui le suis ; c’est moi qui suis misérable et désespéré, après un accident si funeste. Ô douleur !
LYCONIDE.
Console-toi.
EUCLION.
Eh ! le puis-je ? dis-moi.
LYCONIDE.
C’est moi qui suis coupable, et qui cause ton chagrin, je te le confesse.
EUCLION.
Qu’entends-je ?
LYCONIDE.
La vérité.
EUCLION.
Jeune homme, quel mal t’ai-je fait, pour en agir ainsi envers moi, et me perdre avec mes enfants ?
LYCONIDE.
Un dieu m’a séduit, et m’a entraîné vers elle.
EUCLION.
Comment ?
LYCONIDE.
J’ai de grands torts : ma faute est grave, je le sais ; et je viens te demander ton indulgence et mon pardon.
EUCLION.
Pourquoi as-tu osé toucher à ce qui ne t’appartenait pas ?