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LYCONIDE.
Parle donc.
STROBILE.
Je viens de trouver un trésor immense.
LYCONIDE.
Où ?
STROBILE.
Une marmite pleine d’or, quatre livres pesant.
LYCONIDE.
Qu’entends-je ?
STROBILE.
Je l’ai dérobée au vieil Euclion, notre voisin.
LYCONIDE.
Où est cet or ?
STROBILE.
Dans un coffre à moi. Je désire maintenant que tu m’affranchisses.
LYCONIDE.
Moi, t’affranchir, ramas de tous les crimes ?
STROBILE.
Fort bien, mon maître. Je devine ta pensée. Par ma foi, c’était une plaisanterie ; j’ai voulu t’éprouver. Tu t’apprêtais à me l’arracher. Ah ! si je l’avais trouvée en effet, où en serais-je ?
LYCONIDE.
Je ne me paie pas de tes sornettes. Allons, rends cet or.
STROBILE.
Que je le rende ?