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PISTOCLÈRE.
Ma foi ! nous perdions tous deux notre temps. Tes préceptes ne m’ont servi de rien, non plus qu’à toi.
LYDUS.
Ô tête fascinée !
PISTOCLÈRE.
Tu m’ennuies. Tais-toi, Lydus, et suis-moi.
LYDUS.
Voyez un peu ! il m’appelle par mon nom, au lieu de me dire : Mon gouverneur.
PISTOCLÈRE.
Cela ne conviendrait pas. Quand ton maître va se mettre à table dans cette maison, avec son amante, quand ils s’embrasseront, en présence des joyeux convives, siérait-il qu’un pédagogue fût de la partie ?
LYDUS.
C’est donc pour une telle fête que tu as acheté ces provisions ?
PISTOCLÈRE.
Je l’espère du moins. L’effet dépend des dieux.
LYDUS.
Et tu auras une maîtresse ?
PISTOCLÈRE.
Quand tu le verras, tu le sauras.
LYDUS.
Non, tu n’en auras pas ; je ne le souffrirai pas. Je vais à la maison.
PISTOCLÈRE.
Laisse-moi, Lydus, et prends garde à toi.