Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/223

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je t’en avertis, on ne l’ignorera pas. Mais voici venir le gouverneur et le père de mon ami. Que disent-ils  ? Écoutons.


Scène 3

LYDUS, PHILOXÈNE, MNÉSILOQUE.
LYDUS.

Nous allons voir si tu as dans l’âme une pointe de raison et de bon sens. Suis-moi.

PHILOXÈNE.

Où faut-il te suivre ? où me conduis-tu ?

LYDUS.

Chez celle qui a perdu, empoisonné ton fils chéri, ton idole.

PHILOXÈNE.

Doucement, Lydus ; soyons modérés dans la sévérité, c’est le plus sage. Est-il extraordinaire qu’à son âge mon fils ait quelque faiblesse ? on devrait plutôt s’étonner du contraire. J’en faisais tout autant dans ma jeunesse.

LYDUS.

Ô ciel ! ô ciel ! voilà les molles complaisances qui l’ont