Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/229

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PHILOXÈNE, apercevant Mnésiloque.

Qui aperçois-je là devant la porte ?

LYDUS, regardant Mnésiloque.

Ah ! Philoxène !

MNÉSILOQUE, à part.

J’aurais mieux aimé attirer les regards des dieux propices que ceux du vieillard.

PHILOXÈNE.

Qui est-ce ?

LYDUS.

C’est Mnésiloque, le camarade de ton fils. Il ne lui ressemble guère ; il n’est pas à table maintenant dans un mauvais lieu. Que Nicobule est heureux, d’avoir formé un tel garçon !

PHILOXÈNE.

Bonjour, Mnésiloque ; je suis charmé de te voir revenu en bonne santé.

MNÉSILOQUE.

Les dieux te soient en aide, Philoxène.

LYDUS.

C’est un jeune homme bien élevé, celui-là. Il traverse les mers pour soigner les intérêts de la maison ; il conserve le patrimoine ; il est soumis aux volontés, à l’autorité de son père. Pistoclère et lui sont camarades d’enfance ; il n’y a pas trois ans de différence entre eux pour l’âge ; mais pour la raison, Mnésiloque est l’aîné de plus de trente ans.

PHILOXÈNE.

Prends garde à toi ; ne te permets pas d’injurier mon fils.