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LYDUS.
Tais-toi plutôt. C’est folie d’être fâché qu’on dise du mal d’un homme qui agit mal. Je confierais à son administration mes maux plutôt que mon pécule.
PHILOXÈNE.
Pourquoi ?
LYDUS.
Parce qu’il les ferait aller vite, et qu’il n’y en aurait bientôt plus.
MNÉSILOQUE.
Quels reproches as-tu donc à faire à ton élève, à mon ami, Lydus ?
LYDUS.
Tu n’as plus d’ami.
MNÉSILOQUE.
Que les dieux démentent ces paroles !
LYDUS.
Il est perdu, te dis-je. Je l’ai vu de mes yeux, quand il se perdait. Ce n’est pas sur des ouï-dire que je l’accuse.
MNÉSILOQUE.
Qu’est-il arrivé ?
LYDUS.
Il a l’indignité d’être éperdûment amoureux d’une courtisane.
MNÉSILOQUE.
Veux-tu te taire ?
LYDUS.
Une Charybde, une Scylla, qui dévore tous ceux qu’elle atteint.