Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
a reçu, ou de partir avec lui. Toi, qui l’as toujours accompagnée, tu connais sa demeure ; frappe. Va donc. (L’esclave va frapper.) Retire-toi, coquin. Comme il frappe, ce drôle-là ! Ça mangerait un pain long de trois pieds, et ça n’a pas la force de frapper à une porte. (Il frappe.) Y a-t-il quelqu’un ici ? Holà ! quelqu’un. Ouvrira-t-on ? Veut-on venir ?
Scène II.
PISTOCLÈRE, LE PARASITE.
PISTOCLÈRE.
Qu’est-ce que c’est que cela ? quel est ce vacarme ? quel démon te tourmente, de venir exercer ainsi tes forces aux dépens de notre maison ? Il a presque brisé la porte. Que veux-tu ?
LE PARASITE.
Bonjour, jeune homme.
PISTOCLÈRE.
Bonjour. Mais qui demandes-tu ?
LE PARASITE.
Bacchis.
PISTOCLÉRE.
Laquelle ?
LE PARASITE.
Je ne sais pas, je demande Bacchis. Cléomaque le militaire