Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/271

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MNÉSILOQUE.

Quel est ton dessein ? dis-moi. Le dîner est prêt.

CHRYSALE.

Vous êtes deux, et Bacchis fait la troisième !

MNÉSILOQUE.

Comme tu dis.

CHRYSALE.

Et Pistoclère n’a point de maîtresse ?

MNÉSILOQUE.

Si ; elle est ici. C’est la sœur de celle que j’aime ; nous avons deux Bacchis.

CHRYSALE.

Qu’est-ce que tu dis là ?

MNÉSILOQUE.

La chose, comme elle se passera.

CHRYSALE.

Et votre table à deux lits, où est-elle dressée ?

MNÉSILOQUE.

Pourquoi veux-tu le savoir ?

CHRYSALE.

J’ai mes raisons ; dis-le-moi, je le veux. Tu ne sais pas ce que je vais faire, et quel grand coup je prépare.

MNÉSILOQUE.

Donne-moi la main, suis-moi proche de cette porte, et regarde là dedans (Montrant l’intérieur de la maison de Bacchis).

CHRYSALE.

À merveille ! excellente disposition ! Je ne pouvais pas souhaiter mieux.