Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/273

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PISTOCLÉRE, apportant des tablettes.

Tes ordres habilement donnés à des habiles ont été, sur-le-champ exécutés.

CHRYSALE.

Qu’est-ce que tu apportes ?

PISTOCLÉRE.

Tout ce que tu as demandé.

CHRYSALE, à Mnésiloque.

Toi, vite, prends ce poinçon et ces tablettes.

MNÉSILOQUE.

Pourquoi faire ?

CHRYSALE.

Écris ce que je vais te dicter. Je veux que ce soit toi même qui écrives et que ton père reconnaisse ta main. Écris.

MNÉSILOQUE.

Je suis prêt.

CHRYSALE.

D’abord le salut accoutumé à ton père.

PISTOCLÉRE.

S’il lui souhaitait plutôt quelque bonne maladie mortelle ? cela ne vaudrait-il pas mieux ?

MNÉSILOQUE.

Ne nous trouble pas. J’ai mis ce que tu m’as dit.

CHRYSALE.

Voyons ; comment ?

MNÉSILOQUE.

« Mnésiloque à son père, salut. »

CHRYSALE.

Allons, tôt, ajoute : « Mon père, Chrysale ne cesse