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Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/343

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PHILOXÈNE.

Oui certes, et même je te prie de m’emmener chez toi.

BACCHIS L’ÉTRANGÈRE.

Que tu es aimable !

PHILOXÈNE.

Mais si je me laisse emmener, c’est à une condition.

BACCHIS L’ÉTRANGÈRE.

Que je serai à toi ?

PHILOXÈNE.

Tu combles mes vœux.

NICOBULE, à Philoxène.

J’ai bien vu des hommes dépravés ; je n’en ai jamais vu de plus dépravés que toi.

PHILOXÈNE.

Je suis ainsi fait.

BACCHIS L’ATHÉNIENNE, à Nicobule.

Allons, viens avec moi, et tu auras tout à souhait, vin, bonne chère, parfums.

NICOBULE.

J’en ai assez et trop de vos festins ; on n’a rien épargné pour me traiter de la belle manière. Quatre cents Philippes ! Et ce voleur de Chrysale, l’agent de mon fils, il périra sur un gibet, dût-il m’en coûter encore autant.

BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Enfin, si l’on te rend la moitié de ton or, veux-tu me suivre, et leur pardonner leurs fautes ?