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Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/349

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NICOBULE.

Oui, morts et enterrés.

BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Voici la nuit, venez.

PHILOXÈNE.

Conduisez-nous où il vous plaira ; nous sommes vos captifs.

BACCHIS L’ATHÉNIENNE, aux spectateurs.

Nous avons pris joliment les vieillards qui venaient prendre leurs fils. (À Nicobule et à Philoxène) Marchez !

LE CHEF DE LA TROUPE, aux spectateurs.

Si ces deux vieillards n’avaient été des vauriens dans leur jeunesse, ils ne souilleraient pas aujourd’hui d’un pareil opprobre leurs cheveux blancs ; et nous ne vous donnerions pas non plus ce spectacle, si nous n’avions vu des exemples de pères qui se trouvaient, dans des maisons de débauche, rivaux de leurs fils ! Spectateurs, bonne santé pour vous ; pour nous, des applaudissements sonores.