Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/51

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Mégadore.

C’est dit.

Euclion.

C’est que je connais les chicanes que vous avez coutume de faire, vous autres. Conventions faites sont nulles, et ce qui n’était pas convenu est convenu, selon qu’il vous plaît.

Mégadore.

Il n’y aura point de difficultés entre nous. Mais qu’est-ce qui empêche de faire la noce aujourd’hui même ?

Euclion.

Rien, ma foi !

Mégadore.

Je vais ordonner les apprêts. Tu n’as rien à me dire ?

Euclion.

Hâte-toi seulement.

Mégadore.

Tu seras obéi. Adieu. Holà ! Strobile, suis-moi promptement au marché.

(II sort.)

Euclion., seul.

Il est parti. Dieux immortels ! voyez le pouvoir de l’or ! Oh ! je le pense bien, il a ouï dire que j’avais un trésor ; il le convoite : c’est là le motif de son opiniâtreté à rechercher mon alliance.