Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/63

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Quand j’aurai besoin de quelque chose, il faudra m’égosiller avant qu’on me le donne.

STROBILE.

C’est bêtise et bien perdu que d’obliger un ingrat.

CONGRION.

Comment ?

STROBILE.

Tu le demandes ? D’abord, là, tu n’auras pas de bruit. Et si tu veux quelque ustensile, apporte-le avec toi, pour ne pas te fatiguer inutilement à le demander. À la maison, beaucoup de monde, beaucoup de fracas, un grand mobilier, de l’or, des tapis, de l’argenterie. S’il vient à manquer quelque chose (et je sais que tu es incapable de toucher à ce qui ne se trouve pas à ta portée, on dira : Ce sont les cuisiniers qui l’ont pris. Qu’on les saisisse ; qu’ils soient liés et fustigés, et qu’on les enferme dans le souterrain. -- Mais là, tu n’as rien de semblable à craindre ; car il n’y a rien à dérober. Allons, suis-moi.

CONGRION.

J’y vais.

ACTE II, Scène V.

STROBILE, STAPHYLA, CONGRION.

STROBILE.

Holà ! Staphyla, viens nous ouvrir la porte.