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CASINE.
ACTE I.
Scène I.
OLYMPION, CHALINUS.
OLYMPION.
Comment ? il ne m’est pas permis d’être seul un instant, quand je le veux, pour dire un mot, pour penser à mes affaires, sans que tu m’espionnes ? Pourquoi, diantre, me suis-tu ?
CHALINUS.
Parce que je suis bien résolu à te suivre où que tu ailles, comme ton ombre. Par Pollux ! quand tu voudrais monter au gibet, je ne te quitte pas ; juge, d’après cela, s’il t’est possible de me souffler en tapinois, par tes intrigues, la main de Casine, comme tu le projettes.
OLYMPION.
Qu’ai-je à démêler avec toi ?
CHALINUS.
Or ça, coquin, dis-moi : pourquoi traînes-tu ton corps dans la ville ? paysan de malheur !
OLYMPION.
Il me plaît, moi.