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chef, il lui est venu ou par des larcins, ou par des galanteries. Mon opinion est qu’à ton mari appartient tout ce que tu possèdes.
CLÉOSTRATE.
Toi-même, tu es trop habile à raisonner contre ton amie.
MYRRHINE.
Tais-toi donc, sotte, et profite de mes avis. Garde‑toi de le contrarier ; laisse-le aimer, laisse-le faire ce qu’il lui plaira, puisque tu ne manques de rien dans ton ménage.
CLÉOSTRATE.
Es-tu dans ton bon sens ? Tu plaides ici contre tes propres intérêts.
MYRRHINE.
Imprudente, évite toujours cette parole de ton mari.
CLÉOSTRATE.
Laquelle ?
MYRRHINE.
« Femme, sors de chez moi. »
CLÉOSTRATE.
Chut ! silence !
MYRRHINE.
Qu’est-ce ?
CLÉOSTRATE, montrant Stalinon qui s’approche.
Tiens.
MYRRHINE.
Qui est-ce que tu vois ?