Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/208

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i plutôt mettre dans un four chaud pour y rôtir comme du pain recuit, que de consentir à ce que tu exiges de moi. LYSIDAME Je suis sauvé, mon espoir est à flot; son discours me l’annonce. OLYMPION Pourquoi chercher à m’ébranler par l’offre de la liberté? Quand même toi et ton fils vous vous y opposeriez, malgré vous, en dépit de vous, je peux devenir libre sans qu’il m’en coûte plus d’un as. LYSIDAME Qu’est-ce, Olympion? avec qui es-tu en dispute? OLYMPION Avec celle qui te querelle tous les jours de ta vie. LYSIDAME Ma femme? OLYMPION Qu’est-ce que tu me dis? ta femme? Tu es comme un chasseur, c’est avec une chienne que tu passes ta vie jour et nuit. LYSIDAME Qu’a-t-elle tait? que t’a-t-elle dit? OLYMPION Elle m’a prié, pressé de ne pas épouser Casine. LYSIDAME Qu’as-tu répondu? OLYMPION Que je résisterais à Jupiter lui-même, s’il m’en priait.