Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

on mari. CHALINUS Par Pollux l te voir brûler sur le bûcher à la porte de la ville (48). CLÉOSTRATE Je le crois, sans peine, par Castor l CHALINUS Et moi, ma foi, je ne le crois pas, j’en suis sûr. LYSIDAME (à part). J’ai parmi mes gens plus d’industries lucratives que je ne croyais. En voilà un qui est devin. (A Olympion.) Allons, levons les étendards, et en avant; suis-moi. (A sa femme et à Chalinus.) Comment cela va-t-il? CHALINUS Voici tout ce que tu as demandé : ta femme, les sorts, l’urne et moi. LYSIDAME Il n’y a que toi de trop. CHALINUS A ce qu’il te semble, par Pollux ! Je suis ton tourment. Oui, ton cœur frissonne déjà de peur, maraud ! CLÉOSTRATE Tais-toi, Chalinus. (A Lysidame.) Et toi, ferme-la à ce gaillard. (Montrant Olympion.) OLYMPION Celui-ci plutôt (montrant Chalinus) ; il est accoutumé à se le faire mettre (49). LYSIDAME, à Chalinus. Pose ici l’urne, donne-moi les sorts. (A tous.) Attention ! (A Cléostrate.) Dis-moi, ma chérie, je