Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/218

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LYSIDAME En ce cas, que le sort décide entre les deux partis. CLÉOSTRATE Qui s’y oppose? LYSIDAME C’est le meilleur moyen et le plus juste, je le déclare en conscience. Enfin, si l’événement est conforme à nos souhaits, nous nous en réjouirons; sinon, nous nous résignerons avec constance. (A Olympion.) Tiens, voilà ton sort : vois quel est le numéro. OLYMPION Le un. CHALINUS Ce n’est pas juste; on a commencé par lui, au lieu de moi. LYSIDAME, en colère. Voici le tien; veux-tu le prendre? CHALINUS Donne. Un moment. Il me vient une pensée. Prenons garde qu’il n’y ait un autre sort au fond de l’eau. LYSIDAME Coquin, crois-tu que je te ressemble? Il n’y en a pas; sois tranquille. CHALINUS, prêt à jeter son sort dans l’urne. Qu’ainsi m’advienne bonne fortune et succès; (à Olympion) à toi, mal de mort. OLYMPION C’est ce que les dieux te réservent aujourd’hui, par Pollux ! Ta vertu m’en est garant. (A Stalinon.) Mais, attends un peu. S’il avait un sort de peuplier ou toi d