Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/234

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LYSIDAME Si je t’aime ! par Pollux ! plus que moi-même. Laisse-moi t’embrasser. CHALINUS Quoi! il l’embrasserait ! OLYMPION A ton aise. LYSIDAME Il me semble, à ce contact, que je lèche du miel. CHALINUS Il veut, je crois, par Hercule ! fouiller la vessie au fermier. OLYMPION (repoussant Lysidame). Veux-tu bien! Au large, amoureux; laisse mon dos. CHALINUS Aujourd’hui, ma foi, par Hercule ! ils entremêleront leurs pieds. Le vieillard aime les fortes barbes : voilà, voilà pourquoi il l’a gratifié de l’emploi de fermier. Et moi aussi, un soir que j’étais allé le chercher, il n’y a pas longtemps, il me proposa de me faire son intendant du vestibule. OLYMPION Comme j’ai été soigneux de te plaire ! Quel plaisir je t’ai donné ! LYSIDAME Si grand, que, toute ma vie, je te voudrai plus de bien qu’à moi-même. Que de baisers je vais prendre à Casine ! Que de bon temps je me donnerai en cachette de ma