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Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/252

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ÉOSTRATE Je l’ai invitée, ainsi que tu l’avais voulu; mais ton cher ami, cet excellent homme, est courroucé, je ne sais pour-quoi, contre sa femme, et il ne lui a point permis de se rendre à l’invitation. LYSIDAME C’est que tu as un grand défaut, tu n’es guère engageante. CLÉOSTRATE C’est bon à une courtisane, non à une honnête femme, mon cher époux, d’avoir les manières engageantes avec d’autres hommes que le sien. Va l’inviter toi-même; je retourne à la maison préparer ce qu’il faut, mon doux mari. LYSIDAME Hâte-toi. CLÉOSTRATE Oui. (A part.) Par Pollux! je veux lui jeter une belle terreur dans l’esprit. Il faut qu’aujourd’hui je mette au supplice le galantin. (Elle sort, et Lysidame s’approche de la maison d’Alcésimus.)


III, 4 ALCÉSIMUS, LYSIDAME

ALCÉSIMUS (sans voir Lysidame.) Voyons si notre amoureux est de retour du Forum; vieux fou, qui s’est moqué de moi et de ma femme. Mais le voici à ma porte. (A Lysidame.) Justement, par Hercule ! j’allais chez toi.