Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/254

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LYSIDAME Et moi chez toi, par Hercule ! Eh bien, homme de rien, que t’avais-je dit? que t’avais-je recommandé? ALCÉSIMUS Comment? LYSIDAME Comme tu m’as bien tenu ta maison disponible ! comme tu as envoyé ta femme chez nous! Grâce à toi, l’occasion est perdue, et moi aussi. ALCÉSIMUS Va te pendre. N’avais-tu pas dît que ta femme viendrait inviter la mienne? LYSIDAME Eh bien ! elle me dit l’avoir fait et que tu as refusé pour ta femme. ALCÉSIMUS C’est elle, au contraire, qui a dit qu’elle se passerait de nos services. LYSIDAME Mais elle m’envoie elle-même l’inviter. ALCÉSIMUS Mais je ne m’en soucie guère. LYSIDAME Mais tu me perds! ALCÉSIMUS Mais tant mieux! Mais tu m’attendras longtemps. Mais j’ai envie, mais oui, de te contrarier; mais je m’en fais un plaisir. En fait de mais, tu n’auras pas le dernier, aujourd’hui. Mais enfin, par Hercule ! que les dieux te confondent !