Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/296

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Eh bien ! allons-y. OLYMPION Va, mignonnement, ma mignonne. (Ils entrent chez Alcésimus. )


ACTE V PARDALISQUE, MYRRHINE

PARDALISQUE (seule). Après nous être bien et très bien repues à la maison. nous venons voir dans la rue les jeux nuptiaux. MYRRHINE (sortant de chez Cléostrate).Non, par Castor ! je n’ai jamais tant ri, et je crois que je ne rirai jamais autant. Je suis curieuse de savoir comment Chalinus, le nouvel épousé, se sera comporté avec le nouveau mari. Aucun poète n’inventa artifice plus adroit, machine mieux montée que la nôtre. Il me tarde à présent de voir le vieux hère sortir avec la figure meurtrie. C’est bien le plus vicieux vieillard qui existe. Je ne connais personne qui l’égale pour le vice, pas même son cher hôte. Reste ici en sentinelle, Pardalisque, pour recevoir le premier qui sortira, et pour le bafouer. PARDALISQUE De grand cœur, et puis c’est mon genre. MYRRHINE Tu observeras ce qui se passe, tout ce qui se manigance là dedans (montrant sa maison). Derrière moi, je