Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/314

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LYSIDAME Si c’est vrai, par Hercule ! je m’avoue coupable. CLÉOSTRATE Rentre à la maison; je te rafraîchirai la mémoire, si elle te manque. LYSIDAME Je m’en rapporterai à vous, par Hercule ! à tout ce que vous direz. Mais pardonne pour cette fois à ton mari, femme. Myrrhine, intercède auprès d’elle. Si jamais j’aime Casine, ou si je fais mine de l’aimer seulement, si j’ai encore une folie comme celle-là, tu pourras, je m’y soumets d’avance, m’attacher au gibet et me battre de verges. MYRRHINE Il faut, par Castor ! lui pardonner pour cette fois. CLÉOSTRATE Puisque tu le veux, j’y consens. J’ai aussi une raison pour t’accorder sa grâce sans me faire prier; cette comédie est assez longue déjà, nous ne devons pas l’allonger encore. LYSIDAME Tu n’es plus fâchée? CLÉOSTRATE Non. LYSIDAME C’est bien sincère? CLÉOSTRATE Oui.