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La fonction « À propos », classique dans chaque logiciel, récapitule la version du logiciel (une RC [Release candidate, version préliminaire]), le système d’exploitation de l’ordinateur (Linux 2.6.3), les versions d’Apache (2.0.48), de Perl (5.008003), de MySQL (4.0.18), et la liste des crédits : 52 participants au total.

Abordons maintenant trois fonctions qui intéressent le documentaliste : la recherche, le thésaurus et le catalogage. Ce dernier utilise les champs MARC, système puissant et répandu. Le nombre de champs est très important (le CRM en utilise 45, mais il est bien entendu possible d’en ajouter), et permet de décrire l’aspect physique d’un ouvrage très précisément : c’est d’ailleurs pourquoi il est très répandu dans les bibliothèques du monde entier. Il est vrai que le documentaliste s’attarde un peu moins sur cet aspect, pour se concentrer sur la description du contenu : elle se situe dans les champs 610 : indexation en vocabulaire libre : il n’y a qu’un descripteur prévu par défaut, mais le nombre de champs peut être augmenté à volonté pour chaque ouvrage ; et 686 : autres classifications, qui permet de classer selon le support. Je reviens cependant sur le champ 610 : il est vrai qu’on peut rajouter des champs (en cliquant sur le + dans la bande verte, voir Image 7) ; mais chaque clic sur ce plus ramène à la première page de la saisie. Il faut revenir sur la page où se trouve les champs Descripteur pour disposer de l’écran à deux champs ; et répéter la manœuvre pour en avoir trois. Un documentaliste devra donc faire configurer le logiciel pour en avoir au moins deux dès le premier écran, car même si le champ peut contenir de nombreux caractères (50 au CRM, mais le nombre est configurable en éditant le code source), il est plus intuitif de saisir différents descripteurs dans différents champs.

Certains champs (auteur, collection, éditeur) disposent au bout de la ligne de points de suspension (voir image ) qui sont des liens ouvrant une fenêtre pop-up qui permet de rechercher si le nom figure déjà dans la base, ou de l’ajouter ; encore faut-il que le navigateur ne bloque pas les pop-ups : c’était mon cas, donc cela ne fonctionnait pas chez moi tant que le blocage était activé. Cela oblige donc les documentalistes à subir les pop-up sur Internet, à activer et désactiver la fonction, ou à utiliser deux navigateurs différents. Autre point négatif : l’aide présentée sous forme de points de suspension n’est pas très visible, ce qui est moins gênant quand on l’utilise régulièrement (on ne peut ignorer sa présence).