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Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/14

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la statique trouve son emploi: celle des constructions triangulées métalliques ou en bois. Nous avons négligé même la poussée des terres et la stabilité des murs et des voûtes, qui s'étudient pourtant si facilement à l'aide des pro- cédés graphiques. Cela aurait entraîné trop loin. Nous avons limité à dessein nos explications aux systèmes statiquement déterminés, et cela, non pas uniquement par manque de place. Nous avons évité de parler de tout système où les considérations de l'élasticité, de la flexion élastique, doivent intervenir pour le calcul des efforts intérieurs. Ces systèmes-là peuvent sans doute s'étudier à l'aide de la statique graphique, mais il faut faire usage de considérations et de théories analytiques. Or, pour nous, le grand, le principal mérite de cette science, c'est sa simplicité, son application directe, visible en quelque sorte, à la construction. Dès qu'elle n'est plus que l'interprétation d'une formule, elle dévie de son but. Nous préfèrerions, si cela se pouvait encore, qu'on lui donnât le nom de statique géométrique, plutôt que graphique. On comprendra maintenant pourquoi nous n'avons parlé ni de la poutre continue, ni de l'arc. On comprendra de même pourquoi nous avons