Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/18

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dont ces déformations se produisent. Elles exigent l'emploi de la théorie de l'élasticité de matière. Dans le présent volume, nous, ne parlerons pas de l'élasticité, en tant qu'elle produit des différences dans les efforts intérieurs des corps, mais seulement des effets directs des forces, au point de vue de la statique pure.La statique a été longtemps étudiée au point de vue analytique, c'est-à-dire à l'aide de calculs et de formules. Son point de départ est cependant essentiellement géométrique. Tous ses problèmes peuvent se résoudre à l'aide de la règle et du compas, tant que l'élasticité n'entre pas en considération. Aussi éviterons-nous, dans ce qui suit, autant que possible, tout calcul algébrique, et, n'em-ployant que des tracés, nous montrerons que cette partie, tout au moins, mériterait le nom de statique géométrique, plutôt que celui habituellement employé, de statique graphique. Cette étude suppose naturellement connus les principes élémentaires de mécanique, c'est-à-dire ceux de la composition et de la décomposition des forces, les définitions et généralités sur les centres de gravité, ainsi que la théorie des moments.