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Page:Thérèse de Dillmont - Encyclopédie des Ouvrages de dames.djvu/100

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anglaise, au simple point de cordonnet, se distinguent des autres par la grande régularité des points et par le soin extrême apporté à leur exécution ; l’étoffe y est si bien prise par les points, qu’après le plus long usage, la broderie ne devient jamais pelucheuse.

Les motifs des fig. 195 et 197 sont terminés par de petits œillets ombrés, celui de la fig. 196 par des festons.

Métiers à broder (fig. 198, 199). — Les initiales, les monogrammes, les couronnes et tous les dessins à lignes fines et délicates, qui exigent un travail très exact ne peuvent guère être faits à la perfection que montés sur un métier.

Le métier rond, nommé aussi tambour de brodeuse, est celui qui est le plus généralement employé. Il est composé de deux cerceaux en bois, dont l’un est fixé à un support que l’on peut assujettir à une table au moyen d’une vis en bois. Le second cerceau est libre. On pose la pièce que l’on veut broder sur le métier, de façon que le dessin se trouve au milieu du cercle, puis on presse le cerceau libre sur l’étoffe de manière qu’elle soit prise solidement entre les deux cerceaux.

Bien des brodeuses, surtout celles de la Suisse, se servent d’une courroie pour fixer l’étoffe sur le métier. [1]

  1. Voir, à la fin de ce volume, les tableaux des grosseurs et des couleurs des articles de Coton, Soie, Laine, Lin et Ramie portant la marque D.M.C.