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dans la largeur de 2 cm du côté de l’envers. Puis on fait des points devant en montant et en descendant, tel que le montre la figure. Les petits festons se forment d’eux-mêmes lorsqu’on tend le fil, surtout dans la percale et la batiste.

fig. 24. Second tour des fronces.

Attache d’une ganse ronde (fig. 24). — Pour attacher les ganses rondes on prend du fil très fort. On ne doit jamais tendre les ganses ; il faut au contraire les soutenir un peu, parce qu’elles rentrent toujours au premier blanchissage. Elles doivent être fixées très solidement au bas des ourlets et ne pas être tordues pendant la couture, chose facile à éviter, si l’on s’applique à faire couler en ligne droite la tresse formée par les fils de la ganse. On se sert du point d’ourlet pour fixer la ganse à l’étoffe.

fig. 25. Attache des galons.

Attache des galons (fig. 25). — On les attache sur l’endroit de l’objet, à 2 mm du bord, au moyen d’arrière-points exécutés tout près de la lisière du galon. Puis on rabat le galon à moitié sur l’envers de l’ouvrage et on le coud avec des points d’ourlet.

Les galons devront être soutenus à la première couture, pour leur permettre de rentrer dans la lessive sans faire froncer l’objet qu’ils garnissent.

Pour terminer plus vite un ouvrage, on fait souvent la première couture à la machine, ou bien on plie le galon à moitié de sa largeur pour y faire entrer l’étoffe qui est à border, et on le fixe par une seule couture mécanique.

Le travail manuel est toujours préférable, car les doigts peuvent mieux diriger et soutenir peu à peu le galon.

Attache des rubans au gros linge (fig. 26, 27). — Les rubans d’attache pour gros linge de maison sont ordinairement fixés au coin de la pièce. On prend les deux bouts d’un