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Page:Thérèse de Dillmont - Encyclopédie des Ouvrages de dames.djvu/24

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en fil on fait au milieu un petit cercle d’arrière-points, on passe le brin entre l’étoffe et le bouton, on le tourne plusieurs fois autour des points, puis on l’arrête dans le cercle formé par les arrière-points.

Bordage des fentes (fig. 33, 34, 35, 36). — Aucune partie des objets de lingerie n’est susceptible de se déchirer aussi rapidement que les fentes, qu’elles soient ourlées ou bordées. Pour obvier à cet inconvénient on fait à l’extrémité de la fente un demi-cercle de points de boutonnière et une bride qui en relie les deux côtés (fig. 33).

La fig. 34 représente une fente bordée d’un biais étroit, la fig. 35 une fente bordée d’une large bande à fil droit.

Lorsque deux lisières se trouvent former la fente, il est superflu de les border, mais on prend un petit carré d’étoffe, on replie les bords coupés et on coud deux côtés du morceau avec des points de surjet à la lisière fig. 36 ; puis on fait le même repli sur les deux autres côtés, que l’on coud exactement sur les premières coutures, avec des points d’ourlet.

fig. 37. Passepoil.

Passepoil (fig. 37). — On appelle ainsi des bandes larges de 2 à 3 cm coupées en biais, qu’on assemble par les petits côtés au moyen de points glissés. On pose une ganse sur la bande, on replie l’étoffe sur une largeur de 5 cm et on la fixe par un faufil très serré. Puis on bâtit la bande en tournant la