Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/107

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J’avais des instructions spéciales pour Mathura. J’en ai soigneusement étudié le site et les environs. Le pays de Mathura est très-sablonneux ; dans la saison des pluies, il est presque entièrement inondé. Il y a autour de la ville des monceaux de briques. On ne voit aucune ruine importante : j’y cherchai vainement des médailles. Beaucoup d’Anglais font des collections, et un voyageur, simple passager dans le pays, ne peut espérer lutter contre les moyens d’influence qu’ils possèdent. Outre l’argent qu’ils y consacrent, ils emploient à cette recherche des serviteurs exercés qui ne font pas connaître pour qui ils les demandent. Longtemps oppressés par leurs gouvernements, les natifs ne sont pas encore fa-