Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/143

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Randjit-Singh entretenait auprès de sa personne plusieurs pandits. Il avait un brahmane à Bénarès pour dire des prières pour lui. Préoccupé de sa fin prochaine, il aurait volontiers recommandé son âme aux saints de tout l’univers. Son premier pandit passe pour être très-savant. Nous nous écrivîmes en sanskrit. J’allai lui rendre visite. Il a une riche bibliothèque de livres sanskrits volés à la conquête de Kachmir. Je lui en demandai le catalogue ; il me dit : « À quoi bon ? voici un livre qui vous tiendra lieu de toute science. » C’était un livre religieux de sa composition, sur la nature et les attributs de Civa, dont il est un fervent sectateur. L’astronomie ou l’astrologie, et les controverses religieuses, sont