Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/154

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tre-cœur les larmes de leurs parents. Ainsi ne te lamente pas, et accomplis ligemment la cérémonie des obsèques. »

Je ne donne pas le détail de mes marches de chaque jour. Les incidents de mon voyage furent peu intéressants. J’avais des gardes, des serviteurs, et je mourais de faim, de soif et de chaleur. Les thanadars, chefs de village, obligés d’exécuter le perwanah du roi et du ministre, m’envoyaient le rebut des marchés, et pour me faire croire qu’il n’y avait pas de leur faute, ils défendaient aux marchands de me rien vendre. L’officier qui portait le perwanaJi n’était pas assez important pour se faire obéir, et d’ailleurs je découvris bientôt qu’il s’entendait avec tout le monde pour me voler