Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/156

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est défendu de parler d’elles, et on ne sait rien de leurs habitudes. On sait seulement que les maris se ruinent quelquefois pour satisfaire aux dépenses de luxe et de toilette de leurs femmes. C’est un luxe dont ils ne tirent aucune vanité personnelle, puisqu’il est caché à tous les yeux. Ainsi les femmes, quoique enfermées et entièrement à la merci de leur mari, ne perdent rien de leur influence. Cela répond à beaucoup de déclamations contre le système oriental.

Depuis Pinda jusqu’à Bimber, la terre est un fond de sable entremêlé de lits de cailloux ronds, absolument comme sur les rivages de la mer. On trouve aussi beaucoup de petits coquillages.

J’allai à Bimber, camper dans une