Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/209

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des habitants. Elle grouille partout. Il y a surtout près des montagnes une espèce de petite mouche qui attaque par milliers les hommes et les chevaux, et qui ne laisse aucun repos. Les moindres ruisseaux abondent en sangsues, dont une espèce passe pour être venimeuse. On y est également incommodé par le moustique indien, dont le bourdonnement est aussi insupportable que la piqûre. Il y a dans les champs et sur les arbres beaucoup d’espèces de lézards venimeux. Le pays est très-malsain. Dans les bas-fonds on est exposé à des fièvres continuelles. Ni moi ni aucun des hommes qui m’accompagnaient n’y échappâmes. On est aussi très-exposé aux ophthalmies, causées par l’abondance des eaux