Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/265

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rels qui ont dû frapper de bonne heure l’imagination des poëtes, sont continuellement décrits dans les hymnes du Rig-Veda. On y chante le soleil et les aurores des beaux jours de l’année, les Marouts, dieux des vents qui amènent les tempêtes et les pluies, les pluies qui aumènent l’abondance, et Indra, le dieu de la pluie, qui donne la richesse et les troupeaux. Au delà de l’Himalaya, dans la vallée de Kachmir, il n’y a ni vents chauds ni pluies périodiques ; l’hiver y est glacé comme dans nos climats ; les pluies sont peu nécessaires dans ces vallées bien arrosées, souvent même leur abondance détruit les récoltes ; les tempêtes dans les montagnes produisent la neige qui tombe sur une terre stérile ou la foudre qui em-