Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/40

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J’en ai connu qui étaient charretiers et porteurs de palanquins. Les Hindous font strictement les ablutions prescrites par les lois : ils prennent l’eau à plusieurs reprises, et s’inondent les yeux et la bouche. Quoique l’Hougli soit réputé une des branches les plus sacrées du Gange, ce n’est pas certainement à la vue de ses eaux fangeuses que le législateur aurait imaginé de prescrire de semblables ablutions. Les natifs se baignent avec leurs vêtements, qu’ils laissent sécher sur eux, même pendant l’hiver, où le froid est assez vif pour être sensible aux Européens. Partout dans la ville sont des images de Civa et des autres divinités, devant lesquelles les dévots se prosternent publiquement en faisant mille contorsions. On rencontre des fa-