Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/44

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tion entre les mœurs européennes et les mœurs natives, et il est très-utile à un voyageur d’y séjourner quelque temps ; d’ailleurs, quelque genre d’étude qu’on ait embrassé, Calcutta est intéressant à cause de son musée, de sa bibliothèque et de son jardin botanique. C’est une ville immense d’industrie et de commerce. On y retrouve les cérémonies, les fêtes et les superstitions de la religion brahmanique et musulmane. Les natifs admettent les Européens aux fêtes qu’ils donnent chez eux aux grandes époques religieuses, faveur qu’on n’obtiendrait pas, je pense, dans les hauts pays. C’est aussi à Calcutta qu’on trouve les pandits les plus instruits et les meilleurs professeurs de persan et d’hindoustani, deux langues dont la con-