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Page:Théry - Autour d'un nom, 1926.djvu/9

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autour d’un nom

cence avait longtemps retenu Madame Durand à la maison. Ce fut pendant ce temps-là que Pierre, invité chez les Guizot, put vérifier les énormes progrès faits par Gille en musique. Puis, peu après le rétablissement de Madame Durand, la scarlatine s’était déclarée chez les deux cadets de Louise Guizot.

La manière habile dont M. Guizot défendit son client devant les tribunaux de la Grande-Bretagne l’avait fait remarquer, et il venait, maintenant, d’être chargé d’une mission analogue en France.

Louise Guizot avait appris cela à Madame Durand au cours d’une brève conversation au téléphone, car les préparatifs du prochain départ s’imposaient.

De son côté, Huguette fit part à Louise du désir de son fils. « Pierre devra s’estimer privilégié », lui fut-il répondu, « si j’obtiens que « notre Professeur », comme nous l’appelons, lui donne des leçons, car il ne prend que peu d’élèves ; encore, faut-il que ceux-ci soient très avancés, et jamais il ne court le cachet. Compte cependant sur mon inaltérable amitié en ceci. »

« J’espère que notre absence sera moins longue que ne le fut la dernière, et que je te re-