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Page:Thaly - Chants de l'Atlantique suivis de Le ciel des Antilles, 1928.djvu/108

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SOUS LE CIEL DES ANTILLES
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Je croirai revoir
La rougeur du soir
Aux Antilles vertes,

Leurs rades désertes
Où parfois le flot
Imite un sanglot,

Car, dans ta spirale,
C’est des mers le râle
Et le bruit du vent.

Grâce à toi, souvent,
J’entends la sirène
D’une île lointaine.