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Page:Thaly - Chants de l'Atlantique suivis de Le ciel des Antilles, 1928.djvu/17

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LA MAISON DU RÊVE


CHANSON SANS TITRE


Avion, Jazz et Cinéma,
C’est la nouvelle vie.
Il est mort le Panorama
Bleu de la poésie.



L’EXILÉ


Je suis celui qui chante au bord des flots légers.
Rien ne m’écoute, hélas ! ni le vent, ni la vague,
Ils passent et je suis le barde qui divague ;
Pourquoi t’ai-je laissé, Paris, aux étrangers ?…
Si j’habitais Paris, ville bonne entre toutes,
À ceux qui dans leur cœur portent un grand verger,
Ô vignes de mon cœur pouvoir vous vendanger,
Dans cette ville ardente et toujours aux écoutes !
Je suis celui qui chante au bord des flots légers,
Tandis que vous tombez, neiges des orangers !