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CHANTS DE L’ATLANTIQUE
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L’ÎLE DE LA ROSE ET DU COLIBRI
Il quitta, pour chercher fortune ailleurs, L’Île de la Rose et du Colibri ; et Marguerite mourut quelque temps après son départ, d’une fièvre pernicieuse.
(Extrait d’une vieille lettre.)
prologue
Le jeune arbuste est bourdonnant
D’oiseaux vifs et d’abeilles.
Livrez vos cœurs à tout venant,
Ô corolles vermeilles.
Demain, les ardents colibris
Iront vers d’autres branches.
Déjà vos pétales flétris
Tombent en avalanches.
Accueillez l’insecte et l’oiseau,
Et la brise volage.
Demain, la flûte du roseau
Chantera l’hivernage.