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D’UNE ÎLE FLEURIE
IV
Si vous habitiez loin d’ici,
Dans une île déserte,
Je partirais vers l’île verte
Pour guérir mon souci.
Si vous viviez sur la colline
Derrière les marais,
Malgré tous les serpents j’irais
Vers vous, ma fleur divine.
Mais vous êtes tout près de moi
Et rien ne nous sépare,
Sinon votre âme trop avare
Et votre cœur trop froid.
V
Mon bel Amour, je vous attends |